1ère diffusion le 29/06/2020
Yôko Ishida est l’interprète du générique de fin de Sailor Moon R (Otome no Policy).
À 19 ans, elle remporte un concours de chant, l’Anime Singer Contest, et débute aussitôt sa carrière avec un anisong : le générique de Sailor Moon R qui sort en mars 1993. Elle continue ensuite dans ce registre en interprétant d’autres anisongs pour la série live Dairanger, mais aussi pour des émissions ou des dessins animés pour les enfants. En 1998, elle quitte sa maison de disque, Nippon Columbia, pour aller chez Pioneer deux ans plus tard. Yôko Ishida change alors légèrement l’écriture de son nom et sort l’album ParaPara Max, une compilation de cover de génériques en version eurobeat. Il s’agit d’une musique électronique avec un rythme très rapide qui s’accompagne d’une chorégraphie de groupe. Le succès est tel qu’elle enregistrera pas moins de cinq albums !
À partir de 2001, Yôko Ishida revient également à des génériques officiels. Tout d’abord avec Sugar Baby Love, le générique de la série Chicchana Yukitsukai Sugar, une reprise de d’une célèbre chanson interprété par le groupe britannique The Rubettes en 1974.
Avec cette chanson, Yôko Ishida atteint le top 100 des ventes de singles. On lui confie alors énormément de génériques de séries des années 2000 : Pretear (2001), Ai Yori Aoshi (2002), Puchi Puri Yushi (2002), Texhnolyze (Film, 2003), Gun Parade March (2003), This Ugly and Beautiful World (2004) ou encore Shakugan no Shana (2006).
Mais au cours de cette décennie du début des années 2000, deux séries vont vraiment marquer sa carrière : Ah ! My Goddess (Aa Megami-sama) dont elle chante presque tous les génériques du remake TV de 2005 et de sa suite, ainsi que la saga Strike Witches à partir de 2008 qu’elle suit jusqu’à encore aujourd’hui.
Malgré une carrière très ancrée dans l’anisong, Yôko Ishida a tout de même enregistré quatre albums sortis entre 2003 et 2015, même si on retrouve aussi certains de ces génériques parmi la tracklist ! Le début des années 2000, c’est aussi la période à partir de laquelle elle commence à signer elle-même certaines paroles de ses chansons. Lorsque sort son deuxième album en 2005, elle fait une tournée aux États-Unis. Elle est l’une des premières artistes japonaises à utiliser la notoriété des séries dont elle chante les génériques pour se faire connaître en dehors du Japon.
Après s’être mariée en 2008, elle fait une pause et donne naissance à son premier enfant l’année suivante. Mais Yôko Ishida revient vite à la chanson. On a pu l’entendre en 2014 sur la série Shirobako et même sur Fairy Tail en 2015 (Forever Here, 20e générique de fin). Yôko Ishida a aussi parfois prêté sa voix à des personnages d’anime. Elle a par ailleurs présenté une émission de radio avec la chanteuse Masami Okui.
Comme beaucoup d’autres chanteuses japonaises, Yôko Ishida a aussi fait quelques interprétations plus discrètes, cachée derrière un pseudonyme ! En 2000, elle chante sous le nom YOKO le générique de fin d’une OVA De :vadasy (parodie érotique d’Evangelion). Et en 2005, elle emprunte de nom de Mizuho pour chanter les génériques de la série d’OVA I”s Pure, adaptée du manga de Masakazu Katsura !
Bien qu’elle se soit produite dans de nombreux pays en dehors du Japon, Yôko Ishida n’est pas venue très souvent en France. Elle était toutefois présente au concert Sailor Moon Symphony au Palais des Congrès en 2017 à Paris. Espérons que celle qu’on surnomme désormais Angel Voice revienne un jour nous offrir un vrai concert de ses nombreux génériques !