1ère diffusion le 05/11/2018
Makoto Fujiwara est l’interprète du générique de Macross (Chôjikû Yôsai Macross) / Robotech.
Avant d’interpréter en 1982 cette chanson emblématique de Macross qui restera l’un des derniers génériques à l’ancienne pour une série de robot, avec une belle voix grave masculine et une interprétation très solennelle, Makoto Fujiwara a commencé dix ans plus tôt une carrière de chanteur de variétés.
La musique, il y prend goût lorsqu’il est au lycée en tant que figure centrale d’un groupe de musique Big Bang. Mais quand ses parents déménagent, c’est la fin de cette belle aventure. Ses études l’amènent à s’orienter vers l’ingénierie de construction navale, mais il continue de faire de la musique en parallèle, avec des copains, notamment à travers un groupe qui joue du jazz et du rock. Il se produit même régulièrement devant les militaires américains d’un camp de Yokohama.
En 1968, il remporte un concours du rock, puis il reçoit un prix l’année suivante lors d’un autre concours organisé par Yamaha. A 24 ans, il en a assez de ses études, d’autant qu’il passe son temps à jouer la nuit dans les clubs. Sa carrière débute en 1972 avec un premier 45t, Nagai tabi no owari, qui obtient un certain succès. On le compare alors à un célèbre chanteur pop britannique, Engelbert Humperdinck. Pendant une dizaine d’année, Makoto Fujiwa sort une dizaine de 45t et deux albums, avant de se mettre en retrait.
C’est à ce moment là, au début des années 1980 qu’il commence à chanter quelques génériques : pour le film Techno Police 21C, dont la BO est signée Joe Hisaishi, ou pour la série Macross dont il chante les génériques de début et de fin, en 1982. A ce propos, ce n’était pas lui qui était prévu au départ, mais le chanteur Isao Taira, connu pour plusieurs séries de robots comme Ideon, Baldios ou encore le générique de fin de L’Empire des Cinq. Finalement, notre chanteur hérite de ces génériques qui lui apporteront un ultime succès.
En réalité Makoto Fujiwara s’était lui aussi illustré en 1978 avec autre générique d’une série de robot passée un peu inaperçue au Japon (inédite en France, mais très populaire en Italie) : Muteki Kôjin Daitarn 3. C’est tout simplement la seconde série produite par le studio Sunrise qui fera un an plus tard Mobile Suit Gundam.